Info en bref

Un plan d’eau pour lutter contre les incendies sur le camp de Caylus

Mercredi 25 janvier, le lieutenant-colonel Eric Barrié, chef de corps du CFIM 11e BP - 6e RPIMa a inauguré « la combe de Cahors », plan d’eau d’un hectare, implanté sur le camp de Caylus. Les départs d’incendie sur les terrains militaires sont de plus en plus nombreux et peuvent réduire la surface d’entraînement. A l’heure où l’armée de Terre doit retrouver des marges de manœuvre pour s’entraîner davantage, le CFIM a fait le choix de sécuriser son camp en créant une retenue collinaire. Ce projet audacieux financé par la DTIE sur le fonds d’intervention pour l’environnement (450 000 euros) est le fruit d’un travail collaboratif entre le camp, l’antenne USID de Caylus et ses partenaires écologiques (Conservatoire des espaces naturels et Office français de la biodiversité). Cette action illustre la compatibilité entre activités de préparation opérationnelle et préservation du patrimoine naturel.

Le 1er RIMa se renforce au fort de Penthièvre (Morbihan)

Les marsouins du 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa) ont travaillé leur force morale sur les terres bretonnes du fort de Penthièvre, du 9 au 13 janvier. Au programme : renforcement de la rusticité, coupure numérique (pas de téléphone) et incertitude. Les Dragons du 2e escadron ont reçu pour mission de  développer leur "esprit guerrier", tout en maintenant leur niveau de préparation opérationnelle. Les marsouins ont enchaîné jour et nuit les activités sur les installations du fort, laissant peu de place au repos. Premier axe d’effort. Parmi les traditionnelles pistes individuelles et collectives, rappels, séances d’escalade et de Tior-C4 (techniques de combat au corps à corps version militaire), les pelotons initiés aux savoir-faire commando ont rempli leurs missions en situation de fatigue et dans l’incertitude totale sur la suite du programme. Deuxième axe d'effort : s’appuyant sur les premiers retours de la guerre en Ukraine, l’éloignement des soldats de leur téléphone portable a été joué durant toute la semaine pour accoutumer les esprits aux conditions "dégradées" de conflits de haute intensité et de guerre électronique. Cette séquence est un préambule à la mise en place prochaine d’un centre d’initiation commando au sein du 1er RIMa, à Angoulême.

Le 1er régiment étranger de génie franchit le Rubicon

Clin d’œil à l’épisode historique où Jules César a fait franchir le Rubicon à ses légionnaires avant de se diriger vers Rome, le 1er régiment étranger de génie a choisi cette rivière pour nommer son exercice qui s’est déroulé du 7 au 10 novembre, en bordure du Rhône, dans la garnison de Laudun, à 30 kilomètres d’Avignon. 500 militaires, une centaine de véhicules, 4 jours entre le Rhône et le plateau de César qui le surplombe. Huit régiments, la 13e DBLE, le 2e REI, le 1er RHC, le 2e RD NRBC, le 3e RAMa, le 6e RG, les 1er et 2e REG ont chacun apporté des capacités différentes et complémentaires dans cet exercice d’ampleur en terrain libre dont l’ambition était de s’entraîner au génie de haute intensité.

VBCI/Griffon : Les futurs chefs de sections infanterie s'entraînent

Sur le terrain militaire de Mourmelon, les 142 lieutenants de la division d’application infanterie des Ecoles militaires de Draguignan ont réalisé leur camp véhicules de combat de l’infanterie, du 28 novembre au 7 décembre. Objectif : mettre en situation les cadres dans leur future fonction de chef tactique de niveau section sur Griffon et VBCI. Pour leur 3e camp d’entraînement, les lieutenants ont pris part à deux phases de 72 h de combat ininterrompu de jour comme de nuit.

Pour l’occasion, 26 blindés ont été déployés permettant d’armer 2 compagnies (armées par la 13e DBLE et le 16e BCP). 13 VBCI pour l’une et 13 Griffon pour l’autre. Chacun à leur tour, les cadres en formation sont passés en situation de commandement de chef de section. Scrupuleusement observés par les "brigadiers", ils ont été évalués sur leur capacité à faire manœuvrer leur véhicule au sein d’une manœuvre tactique de niveau compagnie. Atout stratégique grâce à leur vitesse, leurs armements de bord, leur protection et leur puissance de feu, chacun des 2 blindés offre une capacité offensive et défensive pour l’unité. Même si la réputation du VBCI n’est plus à faire, un des petits nouveaux de l’armée de Terre n’est pas en reste. Les soldats les plus objectifs diront du Griffon qu’il détient beaucoup d'avantages en terme de discrétion, de manœuvrabilité, d’ergonomie, de place du chef dans l’habitacle, ainsi qu’une bonne capacité de franchissement. Dans les prochains mois, alors que les lieutenants approfondiront leur connaissance du VBCI sur simulateur de tir d’équipage et de section, une livraison très attendue de Serval aux écoles militaires de Draguignan est prévue. En attendant, d’autres camps sont planifiés, comme en Côte d’Ivoire, où les futurs chefs de section passeront 5 semaines au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti.

Sirius : combat d’usure pour les parachutistes

420 soldats du 8e régiment parachutiste d’infanterie de Marine appuyé par le 5e régiment d’hélicoptère de combat et le 35e régiment d’artillerie parachutiste, ont participé à l’exercice Sirius, du 28 novembre au 2 décembre aux Causses, dans le Tarn. L’objectif ? Face à un ennemi conventionnel et mécanisé, faire basculer le rapport de force en faveur des parachutistes grâce à la mise en œuvre de procédures de combat d’usure. Après une mise en place par poser et aérocordage en Cougar et Caïman, les parachutistes ont mené une phase d’infiltration au sol pour s’emparer d’un aéroport, durant laquelle ils ont révisé leurs procédures tactiques d’assaut. Après 72 heures d’autonomie, les "Volontaires" ont bénéficié d’un ravitaillement logistique en zone hostile avant de placer un dispositif de défense pour piéger un ennemi mécanisé. Opérant en groupes autonomes, les marsouins ont entretenu et développé leurs capacités techniques et tactiques pour rester parés, en tous temps et en tous lieux, à être déployés sur court préavis.

Le 14e RISLP s'aguerrit en montagne

Un détachement de la 4e compagnie du 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste s’est rendu à Modane, en Savoie, du 7 au 24 novembre pour un stage aguerrissement montagne. Aux côtés du 5e régiment de dragons, les 20 "panthères" de la 4 ont effectué 3 semaines de formation alpine : combat niveau section, défense d’un fort, franchissements, rappel de jour et de nuit, course d’orientation, tir en zone montagne et bivouacs tactiques dans la neige. Cette compagnie déployant du matériel soutien du combattant (vivres et matériels spécifiques) en milieu grand froid s’est exercée pour accroître sa rusticité et sa capacité de manœuvre dans un environnement éprouvant. Le stage s’est achevé par une synthèse de 72 heures dans la chaîne des Hurtières avec un détachement du 27e bataillon de chasseurs alpins.