« Au cœur de la solidarité stratégique »

Notre sécurité dépend aussi de celle de nos voisins. Dans le cadre du « renforcement des partenariats internationaux », l’un des quatre pivots autour desquels s’articule la transformation des armées, la question de la solidarité stratégique est une priorité de notre chef d’état-major. Les relations internationales militaires travaillent sans relâche aux nécessités de cette solidarité stratégique en tissant des liens de confiance mutuelle dans une dynamique d’intérêts partagés.

Elles viennent toujours en appui des opérations, elles en sont « le temps long ». Elles ne sont pas l’apanage de quelques-uns mais chacun, à la place et aux responsabilités qui sont les siennes, y tient un rôle. Cet investissement de long terme contribue aussi à garantir notre propre sécurité, tout comme il permet à nos alliés de pouvoir compter sur notre aide.

Au cours de l’année 2023, les manifestations de cette solidarité stratégique sont déjà nombreuses et d’ordres variés. Le renforcement de nos dispositifs en Roumanie et en Estonie sont les exemples les plus immédiats. Il s’est agi encore, avec l’exercice Orion 23 par exemple, d’envoyer des signaux forts. Il s’agit également de tenir notre rang dans les organisations et alliances dont la France est membre (Otan, Union européenne, ONU notamment) tout comme de faire vivre durablement des partenariats stratégiques qui nous engagent.

Notre armée de Terre, armée moralement et intellectuellement, agile et réactive, se transforme en permanence et rapidement pour s’adapter au nouveau contexte stratégique. Cela se traduit en organisation, en équipement mais aussi en formation et en commandement ainsi que dans la relation à nos partenaires. Ceux et celles qui composent notre armée de Terre donnent à tous ces signalements stratégiques une crédibilité des plus fortes.