La Direction de la coopération de sécurité et de défense
Texte : DCSD
Publié le : 13/12/2024 - Mis à jour le : 14/12/2024. | Temps de lecture : 5 minutes
La Direction de la coopération de sécurité et de défense est un outil unique interministériel, sans équivalent en France ou à l’étranger. Direction du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, elle met en œuvre la coopération structurelle de la France avec ses partenaires, dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile.
Complémentaire de la coopération opérationnelle ou technique menée dans leurs domaines respectifs par les autres ministères, elle s’appuie sur l’apport d’expertise, mais surtout sur la formation de cadres, en France comme à l’étranger.
Historiquement présente en Afrique, avec plus de 200 coopérants déployés et 2/3 des actions, la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) élargit son champ d’actions à de nouveaux domaines (sécurité maritime, problématiques migratoires et douanières, sécurité environnementale, etc.), pour mieux répondre aux défis sécuritaires de nos partenaires, et aux nôtres.
En Afrique subsaharienne, l'action de la DCSD s'appuie sur un réseau de 223 coopérants et 53 écoles partenaires dont une vingtaine d'ENVR.
La formation, un mode d’action privilégié de la DCSD
La formation est au cœur de l’action de la DCSD qui finance et accompagne de nombreux cadres dans les écoles des ministères partenaires. Ainsi, chaque année, plus de 1 200 stagiaires internationaux, originaires d’environ 80 pays, bénéficient d’un cursus en France. L’offre proposée est très large et couvre aussi bien la formation initiale de jeunes cadres que des formations supérieures diplômantes.
Au cœur de ce réseau figurent les écoles nationales à vocation régionale (ENVR) créées à la fin des années 1990. Ces structures sont “nationales” car implantées sur le territoire national d’un pays partenaire, et “à vocation régionale” car elles accueillent des stagiaires de l’ensemble de la sous-région et au-delà.
Ces écoles, symboles du partenariat de confiance existant entre la France et le pays hôte, ont une capacité de formation de près de 3 000 stagiaires par an. Attractives et innovantes, les ENVR s'ouvrent à l'international (financement, gouvernance, pédagogie) avec pour objectif de devenir, à l’horizon 2030, des centres d’excellence ouverts à d’autres partenaires.