Des nouveaux postes dans le soutien
Texte : CNE Eugénie LALLEMENT
Publié le : 13/11/2024 - Mis à jour le : 14/11/2024. | Temps de lecture : 5 minutes
Les soldats passent une grande partie de leur journée au régiment. Tout comme une maison, leur environnement quotidien est sujet aux irritants de la vie domestique. En coopération étroite avec le Service d’infrastructure de la Défense et afin de gagner en réactivité, les chefs de corps adaptent l’organisation de leur régiment pour l’entretien de leurs bâtiments.
Composés d’1 sous-officier et de 4 militaires du rang pouvant être formés à l’Ecole du génie, les Groupes d’appui à la projection (GAP), désormais incontournables en formation, voient leurs missions s’intensifier. « Au-delà de leur capacité opérationnelle à appuyer le régiment projeté sur le territoire national ou en opération, les GAP effectuent des travaux d'amélioration et de maintenance mineurs », explique le lieutenant-colonel Paul-Marie, du bureau stationnement et infrastructure de l’EMAT.
Autre nouveauté, les relais infrastructure d’unités élémentaires, introduits dans les compagnies, ont pour mission de s’occuper de petits travaux qui importunent au quotidien, comme changer la serrure d’un bureau ou revisser un meuble. Ces militaires en double emploi, parfois détenteurs d’un diplôme obtenu précédemment dans le civil sont habilités à entretenir le casernement.
Plus de souplesse
« L’idée est d’utiliser les compétences internes pour renforcer la réactivité des régiments », précise l’officier. Les désignés peuvent bénéficier de formations à l’école du génie ou encore civiles. « Par exemple, d’après le code du travail, une personne doit avoir été formée au travail en hauteur », ajoute-t-il. Cette reprise en main de l’entretien de l’infrastructure par les unités découle directement de la volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre de donner plus d’autonomie aux formations.
Elle vise aussi à renforcer le Service d’infrastructure de la Défense (SID), en charge de réaliser ces travaux en premier lieu. Ce dernier poursuivra son rôle de suivi et de planification de l’ensemble des actions relatives à l’infrastructure et de conseiller technique. Le but de cette démarche : plus de souplesse et de proximité pour se sentir comme à la maison.