Interopérabilité aéroportée pour Swift Response

En Espagne, le 3e régiment parachutiste de Marine, appuyé par le 17e régiment du Génie parachutiste, le 35e régiment d’artillerie parachutiste, le centre médical des armées n°11 (AM167) et une compagnie de parachutistes portugais, prend le commandement d’un groupement tactique interarme de troupes aéroportées (GTIA TAP) interallié.

Placé sous commandement de la brigade parachutiste espagnole, le GTIA est largué à 4 000 mètres. Une fois dans les airs, une des équipes commandos parachutistes du 3e RPIMa réalise une infiltration sous voile permettant d’atteindre l’objectif en toute discrétion. Pendant deux jours, ces commandos, intégrés à une équipe espagnole, vont se renseigner pour permettre à la brigade de s’engager par la troisième dimension.

Se coordonner

Le jour J, des rafales de vent à 80 km/h empêchent l’opération aéroportée de masse malgré les nombreuses tentatives – portes ouvertes et parachutes accrochés. Qu’à cela ne tienne, si une opération par les airs n’est pas réalisable, alors les soldats continueront à pied. Rien n’arrêtera la mission.

Le plateau aride de San Gregorio soumet les organismes à rude épreuve. Il faut durer. Avec « leurs maisons sur le dos », les bérets rouges s’emparent de l’aéroport, défendent l’Area Of Responsibility et contrôlent la zone, tout en se coordonnant avec les unités espagnoles et américaines.

Pendant 10 jours les missions s’enchaînent. Le GTIA Bruno est inséré en cours d’exercice à un détachement hongrois composé d’un groupe de forces spéciales et d’une section parachutiste. L’occasion d’éprouver ses capacités à intégrer des unités étrangères. Une phase intense qui se clôt par une manœuvre à tirs réels de missiles MMP et Milan 3.